jeudi 13 décembre 2007
Joyeuses Fêtes et Bonne Année 2008 !!!
C'est la fin du semestre d'hiver 2007 et par conséquent, la fin du cours lexique et dictionnaires.
Sachez, chers/chères collègues que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire vos blogues, qui en passant, sont tous plus intéressants les uns que les autres.
Félicitations à tous et à toutes pour votre beau travail !
Sur ce, je tiens à remercier :
Monsieur Claude Poirier pour la conférence en classe.
Merci aussi de m'avoir donné l'inspiration pour le sujet de mon travail de recherche.
Professeure Gabrielle Saint-Yves. Merci pour votre dynamisme, votre dévouement
et vos commentaires constructifs qui nous ont fait cheminer tout au long du trimestre.
(On se revoit dans le cours de Méthodologie de l'enseignement du français langue seconde...)
David Martel pour son aide technique.
Les gens qui ont apporté la tourtière, les bouchées, les chocolats etc.
Et surtout, tout ceux et celles qui ont collaboré de près ou de loin à la réalisation de mon travail de recherche !
mardi 11 décembre 2007
F F I .. N N I
Mon travail long est maintenant terminé! J'ai réussi à écrire un article de dictionnaire du français québécois à partir des québécismes bavasser et capoter.
Vous être curieux, curieuse et vous voulez y jeter un petit coup d'oeil. Eh bien, c'est très simple, vous n'avez qu'à cliquer ICI!
P.S. : n'hésitez surtout pas à me donner des commentaires et/ou des suggestions ...
dimanche 9 décembre 2007
Ébauche d'article de dictionnaire (bavasser)
BAVASSER [bavase] v.intr. <1> - 1584 ; de baver « bavarder »
1- FAM. et PÉJ. Dire des méchancetés, des médisances médire. (LITTÉR.) «Les camarades bavassent dans mon dos qu'c'en est écoeurant!» Nathalie Fontaine. «Il y avait bien dans mon entourage des enfants précoces qui s'acoquinaient aux adultes en leur bavassant de la moindre arrogance de dérogation enfantine, mais ils étaient de la minorité - d'une minorité criarde et vendue». Le Devoir. «Il était même convaincu que l’un de ses hommes allait bavasser sur lui dans les bureaux de Marcel Aubut. Une attitude telle que ce dernier a pris peur». Le Devoir.
■ FAM. et PÉJ. Parler à tort et à travers. «C'est connu de tous, Mike Ricci est un as du harcèlement. Il n'arrête jamais de bavasser contre ses adversaires. Hier, il aurait traité Côté de quelques sobriquets fréquemment utilisés par les Anglophones à l'endroit des Francophones.» Le Soleil. «Vous avez tous des contacts dans le vestiaire, allez-y demander aux joueurs s'il y a un problème avec le coach! Certains joueurs pourraient bavasser «off the record» et ça va changer quoi.» La Presse.
2- FAM. Rapporter des cancans, des potins cancaner, potiner «Des mauvaises langues ont répliqué, bavassé même, que ces mêmes geignards étaient les premiers à venir se servir dans le thé et les biscuits du mercredi.» Le Soleil. (LITTÉR.) «J'ai pas voulu dire que les Français abandonnent tout le temps leurs enfants sur les parvis des églises, là, va pas répéter ça, j'te connais, tu peux aller bavasser ça partout pis j'vas passer pour une sans-coeur!» Michel Tremblay. (LITTÉR.) «Marie-Soleil, rouge de colère, dévalait l'escalier à grand bruit quand elle est arrivée face à face avec Charles : - Qu'est-ce qui se passe? - Demande à la vieille folle! Elle aime ça, bavasser!» Marcelyne Claudais.
commérer «Les chauffeurs fument dans les autobus, lisent leur journal et bavassent avec des copains!» La Presse. (LITTÉR.) «Pendant que les femmes faisaient les achats, les hommes bavassaient. Il était souvent question de chicanes de clôture. Et alors, ouste les enfants, à la cuisine!» Jeanne Desrochers.
(LITTÉR.) «Il lui vint à l'idée de devancer l'attelage. Elle courut, dépassa la carriole et ne s'arrêta que loin devant, si loin que sa silhouette dessinée par les lumières du ciel finit par entrer dans l'invisible de la distance. - Aussi ben de même, fit Marie-Anne, comme ça, elle pourra pas bavasser qu'on l'a laissée en arrière.» André Mathieu.
3- FAM. Parler beaucoup, sans arrêt bavarder. (LITTÉR.) «Quand j'ai montré mon argent il y avait un homme portant un chapeau de castor gris qui essaya de devenir gros manche avec moi. [...] Oui, il m'a fait bavasser.» Hector Berthelot. (LITTÉR) «J'ai essayé de discuter. Inutile de vous ajouter que je n'ai pas eu de chance et que j'ai pas été capable une saprable de miette de placer le dernier clou. J'avais beau me «repogné» [sic] à un argument, ma vieille continuait de bavasser.» Nézyme. (LITTÉR.) «Un jour, comme à l'accoutumée, des vieux s'étaient réunis dans la boutique de forge du village pour jaser et bavasser. Or, donc, les vieux bavassaient: Y a pas à dire, dit l'un, on vieillit!» Marcel Rioux.
Commettre des indiscrétions. (LITTÉR.) «Les garçons n'aimaient pas jouer longtemps avec les filles. Elles bavassent et placotent trop. Elles catinent et au lieu de dire des tirades, elles pleurnichent pour rien.» Simonne Monet-Chartrand. (LITTÉR) «Il jasait, il jacassait, il en bavassait un coup! Il ralentissait. Il a fermé son compteur automatique en disant : "Vous me donnerez ce que vous voudrez!" Nous aurions aimé rouler dans son taxi le reste de la soirée.» Claude Jasmin. (LITTÉR) «Il a envie de s'en aller, de fuir. De laisser Carole seule, sans la punir, sans se venger, de l'abandonner comme ça, simplement, qu'elle puisse continuer à jacasser avec qui elle voudra. [...] Lui permettre de bavasser.» Claude Jasmin. (LITTÉR) «Fidèle à lui-même, Anselme causait peu, fumait pipée sur pipée, songeur. «Jongler, c'est pas mal plus intelligent que de bavasser comme une femme», avait-il toujours cru.» Bernadette Renaud.
discuter, jaser, parler. «Le dirigeant de la plus importante organisation syndicale au Québec voit même un danger dans le placotage institutionnalisé qui caractérise actuellement le milieu québécois. "Tout le Québec bavasse; jase; discute."» Le Soleil
4- Faire le récit de. (LITTER.) «Alors le père Louison, qui était un ouvrier lui aussi et qui méritait bien cette jobbe [sic] à cause qu'il s'était dévoué beaucoup dans la construction de l'église, était descendu voir Mgr Belley à Saint-Prime pour lui parler de ça. Henri Girard avait été bavasser que c'était moi qui était descendu à Saint-Prime et ce n'était pas moi.» Rolland Coulombe. (LITTÉR.)
raconter «Oui, t'étais encore tout frais dans ma mémoire, je m'étais dit un jour: si jamais je le rencontre qu'est-ce que je fais? Je me jette à ses genoux?
J’y demande pardon pour avoir bavassé à la police?» Claude Jasmin. «Je soupçonne Marcel Béliveau d'avoir supprimé la surprise parce qu'il était persuadé que Fabienne avait bavassé à Réjean.» La Presse. (LITTÉR.) «"Enfant insignifiant! Arrête donc d'aller toujours tout bavasser à ta grand-mère comme ça. A'rit encore de moi, là."» Michel Tremblay. Inventer des histoires. «Les joueurs sont presque de grands enfants. Ils ont 20 ou 22 ans. Un arbitre ne peut pas se permettre de les intimider avec une remarque. Et le pire, c'est que ces p'tits jeunes vont bavasser au coach.» La Presse.
Syn : babiller, caqueter, causer, converser, deviser, dialoguer, discuter, jacasser, médire, parlementer, parler, potiner, s’entretenir.
FAM. blablater, cancaner, jacter, jaser, jaspiner, papoter, parloter.
VIEUX commérer QUÉBEC mémérer, placoter.
vendredi 30 novembre 2007
Powerpoint !!!
Pour voir ce magnifique diaporama ... cliquez ici. Présentateur en sus ... malheureusement!
Vous n'aviez qu'à y être ... Hahaha !
mardi 27 novembre 2007
Journal de bord !
lundi 5 novembre 2007
Analyse componentielle
Champ lexical amour : chum, blonde, petit(e) ami(e), mari, femme, chéri(e), époux(se), conjoint(e), copain, copine, compagnon, compagne, amoureux, amoureuse, partenaire, conjoint(e) de fait, bien-aimé(e), amant, maîtresse, ami(e) de cœur, douce moitié, tendre moitié.
Champ lexical amitié : ami, chum de gars, chum de fille, chummé, pote, copain, copine, confident(e), camarade, confrère, compère, connaissance, proche.
Pour voir le tableau de mon analyse componentielle, cliquez ici
Projet long : écrire un article de dictionnaire du français québécois
1. Genèse de votre réflexion et défense du sujet
Après de nombreuses heures de réflexion, mon choix s’est arrêté sur l’écriture d’un article de dictionnaire du français québécois.
J’ai choisi d’écrire un article de dictionnaire du français québécois par curiosité, par motivation personnelle. En tant qu’étudiant au Baccalauréat en linguistique, il est important, voire fondamental de comprendre comment est fabriqué – sur le plan de la microstructure – un dictionnaire. Je voulais simplement savoir quelles étaient les différentes étapes à réaliser pour y parvenir. Pour cela, je devais choisir un québécisme. Celui que j'ai retenu est capoter. Ce mot me semblait très intéressant, car il s’agit d’un mot relativement connu et souvent employé par les Québécois. Alors que les québécismes fusent de toutes parts, il est essentiel selon moi de définir ces mots québécois et de les faire connaître à un public plus large.
La première étape consistait à consulter le Fichier lexical du Trésor de la langue française (TLFQ). C’est un corpus de citations couvrant une période qui commence avec les voyages de Jacques Cartier (XVIe siècle) et s’étend jusqu’à nos jours. Le Fichier lexical s'est construit à partir du dépouillement de diverses sources: récits anciens, documents d'archives et administratifs, journaux et magazines, textes de création et littéraires, études et textes spécialisés, manuscrits de radioromans et de téléromans, enregistrements oraux, relevés d'enquêtes sur le terrain.
Les données recensées ne sont ni trop restreintes ni trop larges puisque les mots bavasser et capoter possèdent, à eux deux, cinquante-sept données. Un sujet trop restreint donnerait un corpus d’une vingtaine de données alors qu’un sujet trop large en donnerait une centaine et plus. Bavasser et capoter se trouvent dans les dictionnaires, mais peut-être pas sous toutes leurs formes. Il y a certainement de nouveaux sens à ajouter à ces mots.
2. Problématique
À noter que la réalisation de ce travail demande une capacité cognitive importante. Comme pour la rédaction d'un travail long, une série de questions se mêleront et s’entremêleront dans mon cerveau, et mon rôle sera de répondre à chacune d’elle. Par exemple :
A- Les verbes bavasser et capoter font partie de quelle catégorie de verbe? (intransitif, transitif - transitif direct ou indirect, attribut - avec un attribut du sujet ou du complément direct, pronominaux – essentiellement ou occasionnellement, impersonnels – essentiellement ou occasionnellement et auxiliaire.)
B- Il s'agit de quel type de québécisme ? Lexématique, sémantique, grammatical, phraséologique ou de statut ?
3- Approche choisie
D’une part, mon approche sera lexicologique puisqu’il s’agit de la partie de la linguistique qui étudie les mots, leur(s) sens, leur(s) utilisation(s). D’autre part, elle sera lexicographique.
La lexicographie est la science relative à la rédaction des dictionnaires.
Voici les différentes étapes de ces approches :
1- choisir deux québécismes et les définir
2- étude lexicologique de deux québécismes (connaître la typologie des québécismes)
3- partie lexicographique : regarder divers modèles d’articles de dictionnaires français et québécois afin de choisir un modèle d’article de dictionnaire
4- Écrire un article de dictionnaire!
À noter qu’il y a un peu de synthèse dans ce projet puisque je dois, selon un corpus donné, déterminer tous les sens du québécisme retenu.
4. Méthodologie : déroulement de la recherche
Mon travail sera d’examiner attentivement les 57 citations du Fichier lexical afin de déterminer comment et quand bavasser et capoter sont nés. Je devrai aussi lire toute la documentation en ligne sur ces mots. Ensuite, je vais dégager tous les sens possibles et répartir tous les exemples. Bref, j’ai une soixantaine de données à observer, à analyser, à décortiquer afin d’en faire un article de dictionnaire.
Afin de bien classer mes données, je devrai les placer par sens et au besoin, je vais en créer des nouveaux. L’analyse sera faite en fonction de l’année d’observation. Je procéderai de façon chronologique. Finalement, je devrai rédiger une conclusion intéressante qui me permettra de découvrir tous les sens du mot capoter et d’en faire un article de dictionnaire du français québécois complet.
Homme VS Femme
D'abord, voici les définitions du mot HOMME selon le Multidictionnaire (4e édition)
HOMME n.m. 1. Être intelligent, incluant l’homme et la femme. L’homme descend-il du singe?
2. Être humain mâle. C’est un homme d’action.
3. L’être humain de sexe féminin est la femme.
Locutions : - Comme un seul homme. D’un seul bloc, tous ensemble.
Ils se sont levés comme un seul homme pour les acclamer.
- D’homme à homme. Sans détour, franchement. Ils se sont parlé d'homme à homme.
- Jeune homme. Homme d’âge tendre.
Puis, voici la définition du mot HOMME selon le Petit Robert
HOMME : I. Être humain.
A. TERME DE TAXINOMIE ANIMALE.
1. Être (mâle ou femelle) appartenant à l'espèce animale la plus évoluée de la Terre, mammifère primate de la famille des hominidés, seul représentant de son espèce.
2. Hominien.
B. MEMBRE DE L'HUMANITÉ.
1. Être humain actuel considéré comme un être social.
2. Le Fils de l'homme : le Christ.
C. PSYCHOLOGIE DE L'HOMME.
1. L'homme considéré dans ses qualités.
2. L'homme considéré dans ses faiblesses.
3. Humain, personne humaine (par opposition à la fonction, au rang).
II. Être humain mâle.
A. (DANS TOUS LES ÂGES DE LA VIE.)
B. (À L'ÂGE ADULTE).
1. Un homme fait : un adulte.
2. Être humain mâle, considéré en tant q'adulte responsable, courageux, fort.
3. Être humain mâle adulte, caractérisé par une qualité ou par sa fonction.
4. L'homme dont il est question; auquel on a affaire.
C. INDIVIDU DÉPENDANT D'UN AUTRE, SOUS SON AUTORITÉ.
1. Vassal.
2. Exécutant, militaire ou civil, dans une hiérarchie, une équipe.
III. Jeune homme.
1. Homme jeune.
2. Garçon pubère, homme jeune célibataire.
Passons maintant aux défintions du mot FEMME.
Voici ce qu'en dit le Multidictionnaire :
FEMME n.f.La première syllabe se prononce fa, [fam]; le nom rime avec dame.
1. Être humain de sexe féminin (par opposition à homme). Dans cette population, il y a 51% de femmes. Le nom femme s’appose parfois à un nom de profession, de métier qui ne comporte pas de forme féminine. Une femme médecin.
2. Être féminin adulte (par opposition à fille, jeune fille).
3. Épouse. La femme (et non la *dame) de M. Dubois est malade. On préférera le mot femme à épouse, qui relève du vocabulaire administratif ou juridique.
Locution : Femme de ménage. Aide-ménagère. Des femmes de ménage.
Et le Petit Larousse :
FEMME : I. Être humain adulte de sexe féminin.
1. Être humain de sexe féminin lorsque son âge permet d'envisager sa sexualité et, le plus souvent, après la nubilité et à l'âge adulte, sociologiquement lié à l'âge où le mariage est possible. 2. (En attribut.) Naître femme. Avoir tous les caractères qu'on prête aux femmes.
3. ÊTRE FEMME À (et inf.) : être capable de.
4. Femme physiquement adulte. (Opposé à enfant, fille, fillette, jeune fille.)
5. BONNE FEMME. Femme simple et assez âgée.
II. Épouse.
III. Domestique, femme de chambre. Attachée au service intérieur d'une maison, d'un hôtel.
lundi 29 octobre 2007
Cent bon sens !
Sens 2 Arrêt temporaire et collectif du travail visant à signifier un mécontentement.
Émettre : Sens 1 Diffuser, mettre en circulation.
Sens 2 Formuler, exprimer.
Sens 3 Produire, projeter des ondes, des sons.
Sauver : Sens 1 Mettre quelqu'un ou quelque chose hors de danger.
Sens 2 Donner le salut éternel.
Anticiper : Sens 1 Devancer.
Sens 2 Commencer avant le temps prévu.
Élargir : Sens 1 Rendre plus large.
Sens 2 Donner davantage d'ampleur, développer.
Grêle : Sens 1 Long et menu.
Sens 2 Aigu et faible.
Sens 3 -Chute de grains de glace.
Appliquer : Sens 1 Action d'appliquer une chose sur une autre.
Sens 2 Mise en pratique [Figuré]
Sens 3 Attention soutenue.
Développer : Sens 1 Déployer, étendre.
Sens 2 Faire croître, donner de l'essor, cultiver.
Sens 3 Exposer en détail, avec précision.
Sens 4 Faire apparaître une image d'une pellicule grâce à un traitement chimique.
Servir (verbe intransitif) : Sens 1 Etre utile à quelqu'un ou à quelque chose.
Sens 2 Faire office de, pouvoir être utilisé en tant que.
Sens 3 Etre militaire Ex: Servir sa nation.
Sens 4 Mettre la balle en jeu [Sports].
Dur (adjectif) : Sens 1 Coriace, solide, difficile à entamer.
Sens 2 Intransigeant, strict, sans indulgence.
Sens 3 Difficile, pénible, rude.
Ordre : Sens 1 Agencement, disposition d'éléments les uns par rapport aux autres.
Sens 2 Action, fait de ranger, qualité d'une personne qui possède une bonne organisation.
Sens 3 Association professionnelle, communauté religieuse.
Sens 4 Stabilité sociale.
Panne : Sens 1 Arrêt accidentel du fonctionnement d'une machine.
Sens 2 Graisse du cochon.
Bureau : Sens 1 Table de travail, sur laquelle on écrit, munie parfois de tiroirs.
Sens 2 Pièce dans laquelle est cette table.
Sens 3 Lieu de travail d'un employé dans l'administration ou dans une entreprise.
Sens 4 Établissement chargé de services administratifs ou commerciaux.
Cocktail : Sens 1 Boisson qui résulte du mélange de divers alcools, jus de fruit ou sirop.
Sens 2 Réception mondaine, souvent autour d'un buffet.
Sens 3 Mélange de plusieurs choses [Figuré].
Déshabiller : Sens 1 Oter à quelqu'un ses vêtements.
Sens 2 Enlever des éléments de décoration ou de bouchage de joints.
Encore une fois, les définitions ont été prises sur le site Internet L'internaute.
Pour des exemples, vous pouvez consulter ce site, mais je devrais en mettre sur mon blogue d'ici peu.
Nuance de sens
Complexe : Qui comprend plusieurs éléments ayant de nombreux rapports entre eux.
Difficile à appréhender, à analyser et en saisir le sens.
Compliqué : Difficile à faire, à comprendre.
Dont le comportement manque de simplicité.
Chanteur : Personne qui chante, en tant que professionnel ou amateur.
Chantre : Personne qui chante dans les services religieux.
Venimeux : À venin, en parlant d'un animal.
Vénéneux : Toxique, en parlant d'une plante.
Amener : Conduire quelqu'un vers un endroit ou vers une personne.
Emmener : Mener avec soi du lieu où l'on est vers un autre lieu.
Infantile : Relatif à la première enfance. Qui a trait aux enfants en bas âge.
Puéril : Qui ne convient qu'à un enfant, qui manque de sérieux, de maturité. Enfantin.
Adresse : Habileté dans les mouvements, les gestes.
Finesse d'esprit, capacité à obtenir des résultats.
Dextérité : Adresse, doigté, habileté. Habileté dans l'exécution de quelque chose.
Physique : Relatif à la nature, au monde matériel.
Relatif au corps humain.
Physiologique : Relatif à la physiologie. Qui se rapport à la science des fonctions organiques des êtres vivants.
Problème : Question à résoudre de façon scientifique
Situation complexe, ennui. Difficulté à résoudre pour obtenir un résultat.
Problématique : Ensemble des questions posées par un sujet précis.
Distinguer : Percevoir, discerner, différencier,
Discerner : Identifier, reconnaître par la vue. Faire la distinction entre plusieurs choses par l'esprit, se rendre compte de. Distinguer quelque chose précisément.
Les défintions proviennent du site Internet L'internaute ou du Multidictionnaire de Marie-Éva de Villers.
MMMMM.... de la tourtière !!!
10 tasses de pommes de terre en cubes
1 1/2 lbs (500 g) de boeuf maigre coupés en dés
1 1/2 lbs (500 g) de porc maigre ou mi-maigre coupés en dés
1 1/2 lbs (500 g) de veau coupés en dés
2 oignons, hachés
1 boîte de conserve (284 ml) de consommé de boeuf
Sel et poivre (au goût)
1 recette de pâte à tarte
Étapes
Faire mariner la viande avec les patates, l'oignon, le consommé, le sel et le poivre, dans un plat durant toute une nuit.
Déposer le mélange dans un gros plat recouvert de pâte.
Remplir d'eau à égalité des patates et recouvrir d'une abaisse de pâte.
Cuire au four sans couvrir à 400°F (200°C) pendant 1 heure.
Baisser ensuite le feu à 250°F (120°C) et poursuivre la cuisson de 5 à 6 heures.
Sur le plan lexical, les sèmes se rapportant à la tourtière sont : pâte (par opposition à pâté chinois) et dés (la viande est coupée en dés et non hachée et les patates aussi).
Parfois, on trouve de la viande de gibier à l'intérieur de la tourtière donc ''gibier'' serait aussi un sème distinctif.
DÉFINITION : n.f. Méga pâté salé du Saguenay-Lac-St-Jean fait d’un mélange de plusieurs viandes mélangées et coupées en dés avec des patates coupées en petits cubes.
mercredi 3 octobre 2007
Compte rendu
PRUVOST, Jean et SABLAYROLLES, Jean-François, chapitre II : Une réalité difficile à cerner, Les néologismes, Que sais-je?, 2003, p.32-42
Jean Pruvost est Professeur à l’Université de Cergy-Pontoise où il y enseigne la linguistique, la lexicographie et la lexicologie. Il gère un laboratoire dédié aux dictionnaires ainsi qu’à leur histoire. Jean-François Sablayrolles est agrégé de grammaire et linguiste.
Le deuxième chapitre du livre Les néologismes intitulé « Une réalité difficile à cerner » démontre la difficulté à identifier un néologisme. Cette difficulté à cerner le néologisme vient du fait que celui-ci se « fond » au décor. Il n’est pas évident de délimiter sa réelle entité, lexicale ou syntaxique. Selon les linguistes, il faut faire la distinction entre néologisme (nouveau mot) et polysémie (un mot a plusieurs sens).
Les auteurs mentionnent qu’au XIXe siècle, la grammaire historique dominait. La grammaire historique reconnaît à la langue non seulement une nature, mais aussi une histoire. La langue était alors considérée comme une alliance distincte d’un lexique (collection de mots) et d’une syntaxe (règles régissant l’agencement des mots). Un des néologismes le plus difficile à cerner est le groupe de mots lexicalisés comme par exemple : au niveau du vécu, quelque part. Ces expressions sont-elles des néologismes sémantiques (de sens), par exemples, babillard au sens de « tableau d’affichage » et dépanneur au sens de « magasin »); ou seulement des effets de style? Il est important de mentionner que la néologie naît des rapports sémantiques et syntaxiques.
Par la suite, les auteurs opposent deux points de vue. D’abord, celui des distributionnalistes. « Ils sont attentifs aux cooccurrences d’un mot, à la distribution de ses emplois syntaxiques, chaque nouvel usage grammatical distinct est assimilé à une homonymie. » (p.35)
En revanche, la lexicologue Jacqueline Picoche recherche pour chaque mot « le signifié de puissance » s’y rattachant. « C’est-à-dire tout ce qui peut donner lieu à création de nouveau sens […] Le néologisme perd alors de son intensité pour se noyer dans la polysémie. » (p.35)
Les linguistes tiennent aussi compte de l’espérance de vie du néologisme. Dans les années 60, la durée de vie était d’un peu plus de dix ans. Au XXIe siècle, cette durée de vie a diminué à cinq ans. Autre point important, le néologisme est contraint à deux dimensions complémentaires : le temps et l’espace. Deux étapes essentielles pour distinguer la diffusion d’un néologisme, surtout pour les termes spécialisés. « Algicide, par exemple, est attesté dès 1974 sous sa forme adjectivale […] et il s’est rapidement répandu sous sa forme nominale. » (p.38)
Contrairement aux néologismes littéraires, que l’ont retrouvent particulièrement dans les ouvrages, mais rarement dans les dictionnaires, les néologismes techniques témoignent du monde en mouvement dans lequel nous vivons. À noter qu’il y existe aussi des néologismes fautifs, s’éloignant de la norme. Par exemple, pain de savon ou savonnette devrait être employé au lieu de barre de savon. Selon les auteurs, les néologismes fautifs doivent être corrigés et ensuite, peuvent être admis dans la langue.
En ce qui concerne la phonétique, «la mauvaise perception de l’unité lexicale peut engendrer un néologisme durable. Par exemple, les enfants qui ne repèrent pas la liaison entre la consonne finale et la voyelle initiale du mot suivant (un noiseau, au névrier) ou qui ne perçoivent pas les unités sonores de la langue (un gros codile), donne naissance à des mots charmants. » (p.39) Au fil des ans, on remarque « l’agglutination de l’article, le lierre devient l’ierre, la luette (l’uette) et un nombril (un ombril) et la déglutination : la griotte (l’agriotte) ma mie (m’amie). Le français populaire n’échappe pas à cette règle. Par exemple, zyeuter (les yeux). » (p.39-40)
En sémantique, l’orientation du registre de langue d’un mot est occasionnellement marquée, ce qui donne parfois une tournure néologisante. Un mot peut se retrouver dans le style soutenu et/ou dans le style populaire. Par exemple, gruger se retrouve à la fois dans un registre soutenu par sa définition («Litt. Voler, tromper quelqu’un», Petit Larousse 2003) et à la fois dans un registre populaire «Pour gruger dans le trom, c’est toute une technique.» (p.40) Gruger est employé comme synonyme du verbe arnaquer.
En conclusion, mentionnons que les néologismes fusent de toutes part, sans que l’on puisse nécessairement les reconnaître et les définir. Ils apparaissent soudainement et nous donne du fil à retorde par l’addition, la modernisation ou la progression des marques d’usage qui ne sont pas inventoriées dans les dictionnaires.