jeudi 13 décembre 2007

Joyeuses Fêtes et Bonne Année 2008 !!!

Voilà !

C'est la fin du semestre d'hiver 2007 et par conséquent, la fin du cours lexique et dictionnaires.
Sachez, chers/chères collègues que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire vos blogues, qui en passant, sont tous plus intéressants les uns que les autres.
Félicitations à tous et à toutes pour votre beau travail !

Sur ce, je tiens à remercier :

Monsieur Claude Poirier pour la conférence en classe.
Merci aussi de m'avoir donné l'inspiration pour le sujet de mon travail de recherche.

Professeure Gabrielle Saint-Yves. Merci pour votre dynamisme, votre dévouement
et vos commentaires constructifs qui nous ont fait cheminer tout au long du trimestre.
(On se revoit dans le cours de Méthodologie de l'enseignement du français langue seconde...)

David Martel pour son aide technique.
Les gens qui ont apporté la tourtière, les bouchées, les chocolats etc.
Et surtout, tout ceux et celles qui ont collaboré de près ou de loin à la réalisation de mon travail de recherche !

mardi 11 décembre 2007

F F I .. N N I

Et voilà !
Mon travail long est maintenant terminé! J'ai réussi à écrire un article de dictionnaire du français québécois à partir des québécismes bavasser et capoter.
Vous être curieux, curieuse et vous voulez y jeter un petit coup d'oeil. Eh bien, c'est très simple, vous n'avez qu'à cliquer ICI!
P.S. : n'hésitez surtout pas à me donner des commentaires et/ou des suggestions ...

dimanche 9 décembre 2007

Ébauche d'article de dictionnaire (bavasser)

Voici un aperçu de mon article de dictionnaire du verbe bavasser. Il n'est peut-être pas parfait puisqu'il s'agit d'une ébauche afin que vous puissiez voir de quoi a l'air un article de dictionnaire selon le modèle du petit Robert 2007 :

BAVASSER [bavase] v.intr. <1> - 1584 ; de baver « bavarder »
1- FAM. et PÉJ. Dire des méchancetés, des médisances „ médire. (LITTÉR.) «Les camarades bavassent dans mon dos qu'c'en est écoeurant!» Nathalie Fontaine. «Il y avait bien dans mon entourage des enfants précoces qui s'acoquinaient aux adultes en leur bavassant de la moindre arrogance de dérogation enfantine, mais ils étaient de la minorité - d'une minorité criarde et vendue». Le Devoir. «Il était même convaincu que l’un de ses hommes allait bavasser sur lui dans les bureaux de Marcel Aubut. Une attitude telle que ce dernier a pris peur». Le Devoir.
■ FAM. et PÉJ. Parler à tort et à travers. «C'est connu de tous, Mike Ricci est un as du harcèlement. Il n'arrête jamais de bavasser contre ses adversaires. Hier, il aurait traité Côté de quelques sobriquets fréquemment utilisés par les Anglophones à l'endroit des Francophones.» Le Soleil. «Vous avez tous des contacts dans le vestiaire, allez-y demander aux joueurs s'il y a un problème avec le coach! Certains joueurs pourraient bavasser «off the record» et ça va changer quoi.» La Presse.

2- FAM. Rapporter des cancans, des potins „ cancaner, potiner «Des mauvaises langues ont répliqué, bavassé même, que ces mêmes geignards étaient les premiers à venir se servir dans le thé et les biscuits du mercredi.» Le Soleil. (LITTÉR.) «J'ai pas voulu dire que les Français abandonnent tout le temps leurs enfants sur les parvis des églises, là, va pas répéter ça, j'te connais, tu peux aller bavasser ça partout pis j'vas passer pour une sans-coeur!» Michel Tremblay. (LITTÉR.) «Marie-Soleil, rouge de colère, dévalait l'escalier à grand bruit quand elle est arrivée face à face avec Charles : - Qu'est-ce qui se passe? - Demande à la vieille folle! Elle aime ça, bavasser!» Marcelyne Claudais.
„ commérer «Les chauffeurs fument dans les autobus, lisent leur journal et bavassent avec des copains!» La Presse. (LITTÉR.) «Pendant que les femmes faisaient les achats, les hommes bavassaient. Il était souvent question de chicanes de clôture. Et alors, ouste les enfants, à la cuisine!» Jeanne Desrochers.
(LITTÉR.) «Il lui vint à l'idée de devancer l'attelage. Elle courut, dépassa la carriole et ne s'arrêta que loin devant, si loin que sa silhouette dessinée par les lumières du ciel finit par entrer dans l'invisible de la distance. - Aussi ben de même, fit Marie-Anne, comme ça, elle pourra pas bavasser qu'on l'a laissée en arrière.» André Mathieu.

3- FAM. Parler beaucoup, sans arrêt „ bavarder. (LITTÉR.) «Quand j'ai montré mon argent il y avait un homme portant un chapeau de castor gris qui essaya de devenir gros manche avec moi. [...] Oui, il m'a fait bavasser.» Hector Berthelot. (LITTÉR) «J'ai essayé de discuter. Inutile de vous ajouter que je n'ai pas eu de chance et que j'ai pas été capable une saprable de miette de placer le dernier clou. J'avais beau me «repogné» [sic] à un argument, ma vieille continuait de bavasser.» Nézyme. (LITTÉR.) «Un jour, comme à l'accoutumée, des vieux s'étaient réunis dans la boutique de forge du village pour jaser et bavasser. Or, donc, les vieux bavassaient: Y a pas à dire, dit l'un, on vieillit!» Marcel Rioux.
Commettre des indiscrétions. (LITTÉR.) «Les garçons n'aimaient pas jouer longtemps avec les filles. Elles bavassent et placotent trop. Elles catinent et au lieu de dire des tirades, elles pleurnichent pour rien.» Simonne Monet-Chartrand. (LITTÉR) «Il jasait, il jacassait, il en bavassait un coup! Il ralentissait. Il a fermé son compteur automatique en disant : "Vous me donnerez ce que vous voudrez!" Nous aurions aimé rouler dans son taxi le reste de la soirée.» Claude Jasmin. (LITTÉR) «Il a envie de s'en aller, de fuir. De laisser Carole seule, sans la punir, sans se venger, de l'abandonner comme ça, simplement, qu'elle puisse continuer à jacasser avec qui elle voudra. [...] Lui permettre de bavasser.» Claude Jasmin. (LITTÉR) «Fidèle à lui-même, Anselme causait peu, fumait pipée sur pipée, songeur. «Jongler, c'est pas mal plus intelligent que de bavasser comme une femme», avait-il toujours cru.» Bernadette Renaud.
„ discuter, jaser, parler. «Le dirigeant de la plus importante organisation syndicale au Québec voit même un danger dans le placotage institutionnalisé qui caractérise actuellement le milieu québécois. "Tout le Québec bavasse; jase; discute."» Le Soleil

4- Faire le récit de. (LITTER.) «Alors le père Louison, qui était un ouvrier lui aussi et qui méritait bien cette jobbe [sic] à cause qu'il s'était dévoué beaucoup dans la construction de l'église, était descendu voir Mgr Belley à Saint-Prime pour lui parler de ça. Henri Girard avait été bavasser que c'était moi qui était descendu à Saint-Prime et ce n'était pas moi.» Rolland Coulombe. (LITTÉR.)
„ raconter «Oui, t'étais encore tout frais dans ma mémoire, je m'étais dit un jour: si jamais je le rencontre qu'est-ce que je fais? Je me jette à ses genoux?
J’y demande pardon pour avoir bavassé à la police?» Claude Jasmin. «Je soupçonne Marcel Béliveau d'avoir supprimé la surprise parce qu'il était persuadé que Fabienne avait bavassé à Réjean.» La Presse. (LITTÉR.) «"Enfant insignifiant! Arrête donc d'aller toujours tout bavasser à ta grand-mère comme ça. A'rit encore de moi, là."» Michel Tremblay. Inventer des histoires. «Les joueurs sont presque de grands enfants. Ils ont 20 ou 22 ans. Un arbitre ne peut pas se permettre de les intimider avec une remarque. Et le pire, c'est que ces p'tits jeunes vont bavasser au coach.» La Presse.

Syn : babiller, caqueter, causer, converser, deviser, dialoguer, discuter, jacasser, médire, parlementer, parler, potiner, s’entretenir.
FAM. blablater, cancaner, jacter, jaser, jaspiner, papoter, parloter.
VIEUX commérer QUÉBEC mémérer, placoter.

vendredi 30 novembre 2007

Powerpoint !!!

Voici un Powerpoint qui a semé l'hystérie chez mes collègues de classe. En un mot, ils ont CAPOTÉ !!! Pourtant le Powerpoint en lui-même n'a rien de bien cocasse. Dans ce cas, je me demande bien ce qui a pu les faire rire autant? Mon humour exaltant ? Ah oui ! Ah bon !

Pour voir ce magnifique diaporama ... cliquez ici. Présentateur en sus ... malheureusement!
Vous n'aviez qu'à y être ... Hahaha !

mardi 27 novembre 2007

Journal de bord !

Ayant oublié de faire mon journal de bord la semaine dernière, je vais récapituler ce que j'ai fait jusqu'à aujourd'hui.

D'abord, j'ai lu les 57 citations du fichier lexical du TLFQ. Ensuite, j'ai observé les différentes définitions des mots bavasser et capoter dans quatre dictionnaires : le Multidictionnaire, le Petit Larousse 2008, le Petit Robert 2007 et le Dictionnaire de l'Académie française. J'ai aussi fait une petite recherche sur les sites Internet L'Internaute et Wiktionary. À noter que capoter possède beaucoup plus de sens; entre deux et cinq (selon les différentes sources consultées) et bavasser en possède qu'un ou deux.
De plus, j'ai trouvé plusieurs synonymes de ces verbes dans Le petit druide des synonymes 2002. Après avoir trouvé tous ces renseignements utiles, j'ai préparé ma présentation orale Powerpoint.
J'ai choisi mon modèle d'article de dictionnaire; mon choix s'est arrêté sur le Petit Robert 2007 parce qu'il est très complet. On y retrouve la prononciation phonétique, la date d'observation et beaucoup d'exemples. Finalement, j'ai commencé à dresser la liste de mes ouvrages consultés en créant une bibliographie. (lien utile pour ceux qui ont de la difficulté à faire une bibliographie.)

lundi 5 novembre 2007

Analyse componentielle

Voici un ensemble de mots qui désignent les personnes avec qui nous avons des rapports sociaux intimes (amour, amitié, cohabitation).

Champ lexical amour : chum, blonde, petit(e) ami(e), mari, femme, chéri(e), époux(se), conjoint(e), copain, copine, compagnon, compagne, amoureux, amoureuse, partenaire, conjoint(e) de fait, bien-aimé(e), amant, maîtresse, ami(e) de cœur, douce moitié, tendre moitié.

Champ lexical amitié : ami, chum de gars, chum de fille, chummé, pote, copain, copine, confident(e), camarade, confrère, compère, connaissance, proche.

Pour voir le tableau de mon analyse componentielle, cliquez ici

Projet long : écrire un article de dictionnaire du français québécois

Présentation de votre sujet de recherche

1. Genèse de votre réflexion et défense du sujet

Après de nombreuses heures de réflexion, mon choix s’est arrêté sur l’écriture d’un article de dictionnaire du français québécois.

J’ai choisi d’écrire un article de dictionnaire du français québécois par curiosité, par motivation personnelle. En tant qu’étudiant au Baccalauréat en linguistique, il est important, voire fondamental de comprendre comment est fabriqué – sur le plan de la microstructure – un dictionnaire. Je voulais simplement savoir quelles étaient les différentes étapes à réaliser pour y parvenir. Pour cela, je devais choisir un québécisme. Celui que j'ai retenu est capoter. Ce mot me semblait très intéressant, car il s’agit d’un mot relativement connu et souvent employé par les Québécois. Alors que les québécismes fusent de toutes parts, il est essentiel selon moi de définir ces mots québécois et de les faire connaître à un public plus large.

La première étape consistait à consulter le Fichier lexical du Trésor de la langue française (TLFQ). C’est un corpus de citations couvrant une période qui commence avec les voyages de Jacques Cartier (XVIe siècle) et s’étend jusqu’à nos jours. Le Fichier lexical s'est construit à partir du dépouillement de diverses sources: récits anciens, documents d'archives et administratifs, journaux et magazines, textes de création et littéraires, études et textes spécialisés, manuscrits de radioromans et de téléromans, enregistrements oraux, relevés d'enquêtes sur le terrain.

Les données recensées ne sont ni trop restreintes ni trop larges puisque les mots bavasser et capoter possèdent, à eux deux, cinquante-sept données. Un sujet trop restreint donnerait un corpus d’une vingtaine de données alors qu’un sujet trop large en donnerait une centaine et plus. Bavasser et capoter se trouvent dans les dictionnaires, mais peut-être pas sous toutes leurs formes. Il y a certainement de nouveaux sens à ajouter à ces mots.

2. Problématique

À noter que la réalisation de ce travail demande une capacité cognitive importante. Comme pour la rédaction d'un travail long, une série de questions se mêleront et s’entremêleront dans mon cerveau, et mon rôle sera de répondre à chacune d’elle. Par exemple :

A- Les verbes bavasser et capoter font partie de quelle catégorie de verbe? (intransitif, transitif - transitif direct ou indirect, attribut - avec un attribut du sujet ou du complément direct, pronominaux – essentiellement ou occasionnellement, impersonnels – essentiellement ou occasionnellement et auxiliaire.)

B- Il s'agit de quel type de québécisme ? Lexématique, sémantique, grammatical, phraséologique ou de statut ?

3- Approche choisie


D’une part, mon approche sera lexicologique puisqu’il s’agit de la partie de la linguistique qui étudie les mots, leur(s) sens, leur(s) utilisation(s). D’autre part, elle sera lexicographique.
La lexicographie est la
science relative à la rédaction des dictionnaires.

Voici les différentes étapes de ces approches :

1- choisir deux québécismes et les définir
2- étude lexicologique de deux québécismes (connaître la typologie des québécismes)
3- partie lexicographique : regarder divers modèles d’articles de dictionnaires français et québécois afin de choisir un modèle d’article de dictionnaire
4- Écrire un article de dictionnaire!


À noter qu’il y a un peu de synthèse dans ce projet puisque je dois, selon un corpus donné, déterminer tous les sens du québécisme retenu.

4. Méthodologie : déroulement de la recherche

Mon travail sera d’examiner attentivement les 57 citations du Fichier lexical afin de déterminer comment et quand bavasser et capoter sont nés. Je devrai aussi lire toute la documentation en ligne sur ces mots. Ensuite, je vais dégager tous les sens possibles et répartir tous les exemples. Bref, j’ai une soixantaine de données à observer, à analyser, à décortiquer afin d’en faire un article de dictionnaire.

Afin de bien classer mes données, je devrai les placer par sens et au besoin, je vais en créer des nouveaux. L’analyse sera faite en fonction de l’année d’observation. Je procéderai de façon chronologique. Finalement, je devrai rédiger une conclusion intéressante qui me permettra de découvrir tous les sens du mot capoter et d’en faire un article de dictionnaire du français
québécois complet.